Rivarol : Le banquet des 3000, une belle fête de famille !

Publié le par Josep

A en juger par l’affluence (plus de trois cents personnes), l’enthousiasme et la ferveur des participants, le banquet des soixante ans de RIVAROL restera comme une journée inoubliable d’amitié française et d’espérance nationaliste. Dans le cadre très agréable du domaine de Grand’Maisons à Villepreux se sont retrouvés des lecteurs de tous âges et venant de toutes les provinces, parfois même de l’étranger, de la Belgique comme un journaliste anversois ou de Suisse comme Max l’Impertinent. S’il s’agissait de fêter les soixante ans et le 3000enuméro de l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne et si quantité de rivaroliens nous ont dit leur attachement à la doyenne des publications de droite radicale et leur approbation d’une ligne nationaliste de combat, antirégimiste, et sans aucune concession, de nombreux stands d’associations et de mouvements amis étaient également présents: l’ADMP qui célèbrera en juillet le soixantième anniversaire de la mort du Maréchal Pétain, l’ADIMAD, la NDP, l’Œuvre française, le Renouveau français, Synthèse nationale, Militant, les Cercles nationalistes— tandis que Roger Holeindre, Philippe Ploncard d’Assac, Hervé Ryssen et Vincent Reynouard vendaient et dédicaçaient leurs ouvrages sur leur stand. L’on pouvait également se procurer de l’huile d’olive artisanale, des vins de terroir et acheter des vieux livres magnifiquement reliés.

 

UNE DOUZAINE D’INTERVENTIONS PASSIONNANTES

 

Après l’apéritif servi sur la terrasse tant le temps était magnifique en ce mois de mai, «le mois le plus beau», les convives passèrent à table dans la grande salle de Grand’Maisons. Après le chant du Regina Caeli et du Benedicite par l’abbé Philippe Guépin, sympathique et fidèle aumônier du Cercle national des combattants et de l’Association nationale Pétain-Verdun, une douzaine d’orateurs se succédèrent pendant le déjeuner qui, de l’avis de tous, a été très apprécié ainsi que le service de table aussi discret qu’efficace. Jérôme Bourbon ouvre le banquet en évoquant brièvement les sujets incontournables de la semaine: l’affaire DSK et les propos Politiquement très incorrects du réalisateur danois Lars von Trier. Le directeur de RIVAROL s’étonne que ceux-là mêmes qui dénoncent toujours l’extrême droite et ses théories du complot croient soudain à la thèse du coup monté dans l’affaire DSK. Et Jérôme Bourbon de constater que la gauche qui se prétend amie des pauvres, des immigrés, des musulmans et des femmes a montré dans cette affaire sordide et criminelle le peu de cas qu’elle faisait de ses principes quand c’est un milliardaire juif et sioniste qui est impliqué dans une affaire de viol. Et l’éditorialiste de RIVAROL se réjouit de voir un homme aussi vil et détestable que le second époux d’Anne Sinclair brièvement menotté! Le ton est donné: il sera irrévérencieux, amusant, sans concession. Les convives acquiescent et applaudissent. La liste des intervenants est longue, aussi Jérôme Bourbon cède-t-il rapidement la parole à Roger Holeindre. Avec une remarquable énergie et son humour habituel, le président du Cercle national de Combattants appelle tous les vrais patriotes à se réunir autour d’une charte de «dix points» non négociables «le reste, on s’en fout», «dix points, ou peut-être cinq, ou peut-être six, ou peut-être huit», mais des principes fondamentaux qui permettent de sauver la France, car il est grand temps. “Popeye” est applaudi chaleureusement. Lui succède Pierre Sidos, qui rappelle que la première fois qu’il prit la parole en public à Paris, ce fut sous l’égide du journal RIVAROL. Dans un discours émouvant, il salue son ami “Popeye” qui participait en tenue de parachutiste aux réunions de Jeune Nation en 1956 et 1957 puis réaffirme combien, comme l’écrivait notre directeur dans le numéro 3000 de RIVAROL, «l’espérance est nôtre». Tout en dénonçant la démarche de normalisation développée par Marine Le Pen qui, comme celle de Gianfranco Fini, «mène en enfer».

 

LA NÉCESSITÉ D’UNE DOCTRINE SÛRE ET RADICALE

 

Après une courte pause, Martin Peltier, avec son talent bien connu, fait un discours plein d’humour, dans lequel il dénonce notamment le fichage que permet Internet: «un article de wikipedia vous suit toute votre vie!» dit-il en souriant, et il raconte comment, alors qu’il était invité sur Radio Notre-Dame à parler de Jean PaulII, une journaliste qui l’avait probablement “googlé” s’était dite indignée de partager l’antenne avec cet odieux personnage et avait obtenu gain de cause. Le jeune et dynamique Thomas Joly venu apporter le soutien du Parti de la France de Carl Lang à notre hebdomadaire a été suivi par le brillant Thibaut de Chassey, président du Renouveau Français, qui expliqua combien il était important d’adopter une ligne doctrinale claire et radicale et de refuser les opérations de normalisation et de dédiabolisation. Robert Spieler, collaborateur du journal et par ailleurs délégué général de la NDP, a dit combien «nous avons besoin d’un journal comme RIVAROL qui mène le véritable combat face à la confusion qui règne jusque dans les rangs des nationalistes ou prétendus tels».

Les rivaroliens eurent la joie de voir enfin en chair et en os Petrus Agricola, venu tout exprès du Gers pour nous entretenir de l’alimentation biologique industrielle. Nos lecteurs lisent et goûtent ses articles mais généralement ne le connaissent pas. Ils eurent l’agréable surprise de voir arriver un personnage ressemblant physiquement à José Bové, sauf qu’à la différence de l’altermondialiste médiatisé, Petrus Agricola est un vrai paysan, un authentique défenseur des terroirs et des traditions. Agricola parle de la nourriture bio-industrielle, celle qu’on trouve dans les supermarchés et qui n’a de bio (presque) que le nom. Il explique comment il est impossible de trouver de bons produits quand 1% du pays est chargé de nourrir 99% de la population. Pédagogue, il explique pourquoi les œufs, même de poules «élevées en plein air», ne vaudront jamais ceux du poulailler où le coq a encore toute sa place, où le rendement n’est pas la règle première. Il termine sur l’hypocrisie de la grande distribution qui confine au ridicule. «J’ai ici un ticket Carrefour market», dit-il. «Carrefour market, dont les rayons, comme ceux de tous les autres supermarchés, sont remplis de Bisphénol A. On ne peut se passer de ce produit toxique, on ne veut pas s’en passer, car fabriqué à partir du pétrole, on a un intérêt financier à ne pas s’en passer. Mais rassurez-vous, car je lis ici (il brandit le ticket), je lis ici que ce ticket est garanti sans bisphénol A!» L’assistance rit, applaudit. Le discours est rafraîchissant et inattendu au milieu des autres interventions très politiques.

 

LE COMBAT POUR LA VÉRITÉ

 

Puis André Gandillon, le président des Amis de RIVAROL, s’appuie sur les propos tenus par le «saint patron» du journal, Antoine de Rivarol, pour faire un discours enflammé et érudit (voir son allocution intégrale page3). Philippe Ploncard d’Assac souligne ensuite combien il est essentiel d’être formé, d’avoir une doctrine nationaliste sûre et de connaître l’ennemi pour bien le combattre. Il cite ainsi une lettre édifiante de naïveté de Marie-Antoinette dans laquelle la reine, peu avant la Révolution française, mésestime la capacité de nuisance de la franc-maçonnerie dont elle rit. A l’applaudimètre, Hervé Ryssen est avec Vincent Reynouard l’orateur qui a le plus de succès. Le discours de l’auteur des Espérances planétariennes galvanise l’assistance. Qu’importent les lois, qu’importent les procès, il ne faut rien céder à l’adversaire  et toujours repousser les limites s’exclame Ryssen qui explique que les gauchistes ont toujours avancé en se jouant des lois et en multipliant les provocations (manifeste des «343 salopes», Gay Pride, etc.).

 

FERVEUR ET AMITIÉ NATIONALISTES

 

Venu avec sa charmante épouse Marina et son second fils Alexis, 15 ans, l’invité d’honneur Vincent Reynouard clôt le banquet par un discours brillant et captivant mêlant habilement doctrine et anecdotes. C’est le discours le plus long, et probablement le plus écouté. La salle est complètement silencieuse, on entend les mouches voler. Le directeur de la revue Sans Concession réaffirme sa volonté de combattre les oppresseurs quoi qu’il lui en coûte. Au diable la prison, au diable les amendes et les procès, qu’importe même d’être temporairement séparé de sa famille, de ses amis, de ses attaches si c’est un sacrifice nécessaire pour le triomphe de la vérité. Auparavant l’abbé Philippe Guépin a tenu à féliciter chaleureusement Vincent Reynouard pour «son combat courageux au service de la vérité» et a appelé tous les nationalistes et catholiques français à célébrer comme il se doit le six centième anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, la sainte de la patrie, en 2012, le second dimanche de mai dans son village natal de Domrémy.

A la sortie du banquet, nombreux furent les rivaroliens à nous dire combien cette journée leur avait été agréable et combien ils repartaient le cœur plein de joie et d’espérance. Nous essaierons d’organiser à nouveau ce type de banquet mais, comme vous vous en doutez, il a un coût très important.

 

SOUSCRIPTION DES 3000

 

Comme nous vous l’avions dit, nous n’avions pas compté dans la somme demandée à l’inscription le prix de location de la salle, non plus que celui du bus mis à disposition gracieusement pour les personnes sans voiture. C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à couvrir les frais et pour nous aider au développement et à la pérennité de RIVAROL, pour faire face également aux procès en cours et à venir. Si vous le pouvez, faites des dons à l’ordre des Editions des Tuileries, abonnez-vous à la version papier ou à la version numérique de RIVAROL, prenez des abonnements de soutien, abonnez-vous à la revue sœur Ecrits de Paris, faites connaître autour de vous l’hebdomadaire de l’opposition nationale. Car même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout, nous faisons partie de la même famille. Nous avons les mêmes ennemis, le même idéal d’une France enfin libérée de l’immigration-invasion, de la colonisation marxiste, de la domination des forces occultes, du désordre moral et du vide spirituel. Le nationalisme, ce n’est pas seulement une doctrine, c’est aussi une amitié. En paroles et surtout en actes.

 

L’équipe de RIVAROL.

 

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Publié dans Vive la vie

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