Détails sur l'assassinat et la torture d'un jeune chrétien en Irak.
Retour sur l’assassinat d’un ouvrir chrétien en Irak :
Beaucoup de choses étaient ignorées au moment des faits, voici donc un extrait tiré de Poste de Veille dénonçant les détails horribles du meurtre de ce jeune ouvrier de 29 ans.
Son corps retrouvé près d’un pont porte des traces de tortures horribles, de morsures de chiens, et les yeux ont été arrachés …
Ces actes de barbarie odieux à provoqué l’épouvante parmi les chrétien Irakiens.
L’épuration des chrétiens progresse donc implacablement et dans le sang en Irak, comme dans d'autres pays d'ailleurs.
Yacob Ashur Issa, 29 ans, simple travailleur, avait été retrouvé décapité et mutilé le 16 mai 2011, car sa famille, sans ressources, n’avait pas réussi à trouver les 70.000 euros de rançon exigés.
Les négociations ayant échoué, les ravisseurs ont torturé leur victime avant de la décapiter. La police a retrouvé son corps près d’un pont, ponctué de « marques horribles de torture ». Ses yeux avaient été arrachés.
« Aucun être humain qui croit en Dieu et respecte la vie ne peut commettre de tels actes », a déclaré Mgr Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk.
Le prélat a également exprimé son inquiétude pour le devenir de sa veuve et de ses trois enfants désormais sans père. [...]
L’archevêque chaldéen catholique d’Erbil, Mgr Bashar Warda, estime que la décapitation du jeune chrétien à Kirkouk visait à intimider les chrétiens. « Désormais, chacun paiera immédiatement la rançon. »
Il suppose 
que des islamistes se cachent derrière ce crime, et a appelé les ecclésiastiques musulmans d’Irak à faire comprendre à leurs fidèles qu’un tel meurtre est un crime contre l’humanité et contre la foi. « Il est inconcevable que dans certaines mosquées, la haine contre les fidèles d’autres religions continue d’être prêchée », insiste-t-il. [...]
Un prêtre, qui pour des raisons de sécurité ne souhaite pas être nommé, a déclaré après le meurtre : «Les musulmans nous parlent constamment de cohabitation paisible. Mais quelque chose comme ce meurtre arrive, et aucun ecclésiastique musulman ne le condamne. Que devons-nous en penser ? »
Un autre prêtre a ajouté : « Il n’y a pas de dialogue inter-religieux. Quand nous voulons parler avec des chefs musulmans, ils viennent, prêchent et repartent. Mais ils ne nous écoutent pas.» [...]